Shalom Femme de Foi,
J’espère que tu as eu un excellent week-end et que cette nouvelle semaine s’annonce bien.
Aujourd’hui, je voudrais partager avec toi un enseignement que j’ai reçu alors que je réfléchissais au nouvel élan que je souhaite donner à mon service à Dieu.
Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été active dans ma communauté jusqu’à ce que je devienne mère et que les coups de la vie m’obligent à me replier sur moi même.
Néanmoins, le profond sentiment d’avoir été choisie et cet ardent désir de témoigner des bienfaits de Dieu ne m’ont jamais quittés.
Depuis quelques années, je m’efforce de mettre les talents que Dieu m’a donné au service des femmes de mon entourage mais je dois avouer que ce n’est pas toujours facile.
Alors que je méditais sur mon parcours, mes attentes, ce qui m’empêchait d’avancer comme je voulais, comme Dieu voulait; j’ai réalisé que trop souvent je recherchais l’approbation et l’encouragement des Hommes.
En effet, comme Gédéon je me trouvais trop petite, pas assez outillée pour la vision que Dieu m’avait mis à coeur.
C’est peut être ton cas aujourd’hui. Tu as l’impression de ne pas être à la hauteur de tes rêves et tu as un besoin constant de confirmation.
Même s’il est important de prendre conseil auprès de personnes expérimentées afin d’éviter certaines erreurs, tu dois absolument garder à l’esprit que l’appel est une affaire personnelle entre ton Dieu et toi.
Par « appel », j’entends les promesses que Dieu t’a fait à toi et toi seule, quelque soit le domaine concerné.
Parfois, il arrive que même les personnes les plus proches de nous ne croient pas en notre appel ou en la promesse de Dieu pour notre vie.
Dans les billets précédents, nous avons parlé d’Abraham à qui Dieu promet d’être le père d’une multitude alors qu’il n’a pas d’enfant, est avancé en âge et est marié à une femme stérile.
Je crois qu’à deux, Sarah et Abraham cochaient toutes les cases pour ne jamais faire d’enfants mais ils vont bien finir par avoir Isaac.
Cependant, Sarah doutait tellement de cette promesse qu’elle a convaincu son époux d’aller avec Agar son esclave.
Plus tard, même quand l’un des trois hommes envoyés par Dieu dit à Abraham « Je reviendrai vers toi à la même époque, et ta femme Sara aura un fils » Genèse 18 : 10, Sara n’y crois pas. « Elle rit en elle-même en se disant « Maintenant que je suis usée, aurai-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux » Genèse 18: 12
Remarquons que l’incrédulité de Sara a évolué avec le temps. La première fois, elle doutait seulement d’elle mais croyait que son époux avait encore la capacité de faire des enfants. La seconde fois, même son époux n’était plus à la hauteur, il était trop vieux.
Je suis convaincue que si la condition pour l’accomplissement de la promesse était que tous les deux y croient, Isaac ne serait jamais venu au monde.
Abraham a certainement dû apprendre des leçons du passé pour cette fois s’accrocher aux paroles que l’Eternel lui avait donné: » Quitte ton pays, ta patrie, ta famille et va dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai ton nom grand et tu seras une source de bénédiction » Genèse 12:1
Plus tard, lorsque Dieu demande a Abraham de sacrifier son fils Isaac, il n’en parle à personne et se met juste en marche. Quand son fils lui demande où se trouve l’agneau pour l’holocauste, Abraham répond « Mon fils, Dieu pourvoira lui même à l’agneau pour l’holocauste » Genèse 22-8
La bible ne l’indique pas, mais je n’ose pas m’imaginer que Sarah ait donné son accord pour sacrifier l’enfant qu’elle avait attendu toute sa vie. Abraham a certainement dû garder secret le véritable objet de son déplacement avec Isaac.
Femme de Foi, dans ta marche vers ta destinée, il y aura inévitablement des moments de solitude durant lesquels ton salut ne viendra que de la fermeté avec laquelle tu crois aux promesses de Dieu pour ta vie.
C’est toi la gardienne de ton appel!
Je prie que l’esprit de Dieu t’accorde la capacité de croire en dépit des circonstances.
Dans les prochains articles, je te partagerais quelques clés que le seigneur m’a fait la grâce de découvrir afin de continuer d’espérer même quand rien ne s’y prête.
D’ici là, je te souhaite une excellente semaine et surtout gardes la foi!
Paule G. Kone

Mère, Epouse, Cadre de Banque et Femme au service de son Dieu, comme la plupart des gens, je n’ai pas été épargnée par la vie. J’ai connu et j’en connaîtrai sûrement d’autres, des temps d’épreuves dans divers domaines. J’étais parfois au bord du gouffre ne sachant vers qui me tourner. Dans ces moments de solitude, une seule chose ne m’a fait défaut : la grâce de Dieu.
C’est à cette lumière que je me suis accrochée pour traverser les tempêtes.
Aujourd’hui, j’ai décidé de regarder mes épreuves comme un gain et de les utiliser comme un moteur pour faire ce à quoi le christ nous appelle tous: Témoigner de sa grâce, soutenir, aimer…
Nous sommes en mission les unes auprès des autres!