Toutes choses concourent au bien de ceux qui placent leur confiance en Dieu

Shalom Femme de Foi,

J’espère que tu vas bien!

Je voudrais encore une fois souhaiter une excellente fête à toutes ces mères qui se sacrifient pour le bien être de leurs enfants.

Etre maman n’est absolument pas une tâche facile et je crois que nous méritons 366 fêtes des mères par an !!!

Comme promis dans le billet précédent, je voudrais te partager quelques clés qui m’ont guidées lorsque les choses étaient difficiles.

Etre mère est pour moi une source intarissable de joies, mais a été également une épreuve pour laquelle aujourd’hui je rends grâce à Dieu.

Dans l’épreuve, j’ai appris à lire ma bible et à croire aux promesses qu’elles contiennent.

J’ai appris que tout commence par la « Parole » et qu’il m’était impossible de supporter les difficultés de la vie si je n’avais pas des paroles auxquelles m’accrocher.

L’un des premiers versets que j’ai dû m’approprier est  » Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8:28

C’est un verset qu’on utilise souvent pour s’encourager, mais je dois avouer qu’il y a des situations que nous pouvons difficilement accepter comme étant pour notre bien.

Comment expliquer à une mère que la maladie de son enfant a des aspects « positifs » ?

Peut être que tu fais face au chômage, à la maladie, à la perte d’un être cher etc. et je peux comprendre que ces paroles ne fassent absolument pas écho dans ton coeur aujourd’hui.

Pourtant c’est la vérité.

Toutes tes circonstances, participent à te conduire vers un avenir meilleur si tu veux bien accorder un peu de crédit à Dieu et lui faire confiance.

M’approprier cette parole a été un parcours en plusieurs étapes:

1. Décider que cette parole est vraie

Dans un premier temps, j’ai décidé de croire que cette parole était vraie. Elle ne correspondait clairement pas à ma situation mais elle venait de Dieu. J’ai décidé que si elle était dans la bible, c’est qu’assurément c’était la vérité. Il m’appartenait alors de trouver en quoi elle l’était par rapport à ma situation.

2. Repasser cette vérité dans mon coeur en permanence

Même si je ne voyais absolument pas ce que ma situation avait de positif, je me répétais sans arrêt qu’elle allait nécessairement concourir à mon bien, parce que c’est une promesse de Dieu. Au bout d’un moment, rien n’avait changé dans mes circonstances mais mon coeur s’était apaisé.

J’arrivais à penser à autre chose qu’à la maladie. Je pouvais parler d’autres sujets et profiter des moments de répit.

3. Changer de perspective 1 : Rendre grâce à Dieu malgré tout

Une fois que j’étais plus calme, je pouvais changer de perspective et commencer à rendre grâce à Dieu pour ma vie en général:

Certes j’avais un enfant malade mais j’avais eu la grâce d’être mère 3 fois;
Mon fils n’était pas hospitalisé 365 jours par an, on avait quelques moments de répit;
Il n’avait aucun handicap psychomoteur;
J’étais mariée et mon époux était très présent alors je n’affrontais pas cette situation toute seule;
Ma mère était encore en vie et était d’un soutien inestimable pour maintenir un environnement équilibré pour mes 2 autres enfants;
J’avais un travail et une couverture d’assurance qui me permettaient de faire soigner mon fils dans les meilleures cliniques de la ville;
Mon supérieur hiérarchique était plus que compréhensif et ne me faisait pas de difficultés lorsque je devais brusquement m’absenter plusieurs jours;
J’avais 3 enfants et un seul était malade, etc.

A bien y regarder, j’avais beaucoup plus de raison d’être reconnaissante à Dieu que je ne pensais.

4. Changer de perspective 2 : Cette épreuve m’avait changée

Lorsque la maladie de mon fils s’est déclarée, j’étais jeune et fougueuse. Toujours dans l’action, par conséquent très très impatiente! ‍♀️‍♀️‍♀️

Me retrouver à maintes reprises dans une position de totale impuissance, m’a appris à accepter qu’il existe des situations devant lesquelles il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre et espérer que passe l’orage.

J’ai appris à laisser « dormir » les choses un certain temps, même lorsque je pense être sûre de mon fait, afin de m’assurer que ce que je veux est aussi le choix de Dieu pour moi.

Après avoir imploré sa clémence lorsque je vivais des moments difficiles, je crois aujourd’hui que Dieu mérite d’être impliqué même pour les sujets qui me semblent accessibles.

Comme dans toute relation équilibrée, nous ne devons pas nous adresser à Dieu uniquement lorsque nous sommes dans le besoin. Il doit être un ami de tous les instants.

Il m’arrive encore, de me précipiter mais il y a toujours cette petite voix qui tire la sonnette d’alarme et je fais une pause pour m’assurer que mes désirs sont en harmonie avec les plans de Dieu.

Je crois aussi, que cette épreuve m’a recentrée sur les choses essentielles.

Elle m’a rendue plus sensible à la souffrance des personnes qui m’entourent. J’ai toujours été une personne sensible mais il y a des choses qu’on ne comprend que parce qu’on les a nous même vécues.

J’ai également gagné en résilience.

Aujourd’hui, je panique beaucoup moins lorsqu’une situation ne va pas dans le sens de ce que j’espérais.

Je pleure moins souvent devant les portes fermées parce que je me dis que si mon Dieu a pu faire un miracle pour sauver une vie, pourquoi n’agirait-il pas pour une chose de moindre importance. Certainement qu’il a prévu quelque chose de mieux.

La bible regorge de paroles auxquelles tu peux décider de t’accrocher.

Je suis persuadée qu’en le faisant, cette épreuve au lieu de te rendre amère, fera de toi une femme forte, résiliante, sensible et par dessus tout, une source de bénédiction pour ton entourage.

Si toi aussi, tu as des passages qui t’ont aidé à tenir ferme, n’hésites surtout pas à me les laisser en commentaire ou message privé et je me ferai un plaisir de partager ton témoignage.

D’ici là, garde la foi.

Je te souhaite une excellente semaine!

Paule G. Kone

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