Shalom Femme de foi,
Comment vas-tu aujourd’hui?
Moi, je vais bien par la grâce de Dieu et j’espère qu’il en est de même pour toi.
Cette semaine je voudrais t’inviter à méditer Mathieu 11:28 » Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos ».
Ce verset, est à la fois une invitation et une promesse de repos de la part de Dieu lorsque nous ployons sous le poids des fardeaux de la vie.
Tous les chrétiens le connaissent certainement, mais la réalité est qu’il est parfois difficile à mettre en pratique, surtout lorsqu’on traverse une situation qui nous dépasse et qui dure dans le temps.
Pendant longtemps, j’ai pensé que me reposer sur Dieu était synonyme de pleurer à ses pieds.
Même si pour la plupart des gens, pleurer fait partie du processus pour se répandre devant le Seigneur, il faut avouer que cela ne donne pas toujours des résultats durables.
En tous cas moi, je ne compte plus le nombre de fois où je suis rentrée dans la présence de Dieu avec mon fardeau et pleuré toutes les larmes de mon corps.
Certes, j’étais soulagée sur le moment mais dès que les vents soufflaient, de nouveau l’inquiétude refaisait surface.
Avec le temps, j’ai réalisé que se décharger sur Dieu n’était pas une affaire d’émotions mais le fruit d’une décision et nécessitait de la détermination et de l’obéissance.
Comment se décharger alors me diras-tu?
Je crois que la réponse à cette question se trouve dans les versets qui suivent.
En effet, aux versets 29 et 30, Jésus dit ceci « Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger ».
Par ces versets, je comprends qu’après avoir vidé notre trop plein émotionnel, nous devons faire fonctionner notre Esprit.
Consciemment, nous devons prendre la décision de déposer notre fardeau et surtout de ne pas céder à la tentation de le reprendre.
Se décharger, signifie rechercher la face de Dieu et se laisser dicter la conduite à tenir face au défi auquel nous sommes confrontés.
Une fois les instructions reçues, il faut décider de les mettre en pratique même si elles peuvent paraitre parfois « bizarres ».
Pour moi, se décharger a été un processus en 4 phases:
1. Rechercher la face de Dieu
La bible est pleine de promesses mais pour en jouir pleinement, il est important que notre marche avec Dieu soit sincère. Toutes les promesses de la bible ne sont obtenues que par le canal de Jésus Christ notre seigneur et sauveur.
Une fois ce préalable acquis, nous devons absolument investir dans notre relation avec Dieu. Surtout lorsque tout va bien, parce que dans l’adversité il est plus difficile de passer du temps de qualité avec lui.
Lorsque nous traversons des moments difficiles, bien souvent nous nous lamentons plus que nous ne prions. Or, même si se lamenter permet d’exprimer à Dieu notre souffrance, la vérité est que Dieu exauce avant tout notre foi.
De ce fait, après avoir pleuré, il nous faut nécessairement rentrer dans une phase où nous demandons à Dieu de nous montrer la marche à suivre pour continuer d’avancer.
2. Accepter et mettre en pratique les instructions du Seigneur
Lorsqu’on a le coeur lourd, en règle générale on entend difficilement la voix de Dieu or dans l’épreuve il est impératif d’avoir une instruction, une promesse à laquelle s’accrocher pour pouvoir manifester la foi.
Etant donné que tu n’as aucun pouvoir sur les circonstances ton véritable combat est de garder ton coeur dans la paix.
Pour arriver à percevoir la voix du Seigneur dans l’épreuve, j’ai dû apprendre à prier en tous temps.
Comme je le disais plus haut, au début ,mes prières étaient plus des temps de lamentations qu’autre chose.
Par contre, je me suis rendue compte que lorsque je priais dans le courant de la journée, en dehors de chez moi, parfois entre deux activités mon coeur était plus calme. J’étais moins dans les émotions et j’arrivais plus facilement à prendre de la hauteur par rapport à la situation.
Par ricochet, j’entendais plus clairement les instructions.
Elles pouvaient prendre des formes diverses en fonction de l’état de mon coeur ou de la situation.
Des fois, c’était une façon particulière de prier, d’autres fois un verset biblique que je repassais dans mon coeur, une chanson que j’écoutais en boucle pour me saturer des paroles ou une action à poser.
Avec le temps, j’ai réussi à remplacer chaque flèche d’inquiétude que l’ennemi de mon âme m’envoyait par une courte prière.
3. Expérimenter sa paix
Pour moi, le signe qu’un fardeau a été déposé c’est la paix qui s’installe en dépit des circonstances.
Dans les longs déserts comme la maladie, le chômage de longue durée, le célibat ou autre, il est très important de trouver une méthode propre pour se décharger sur Dieu.
On aurait tous souhaité qu’une fois devenus enfants de Dieu, la vie ne soit plus qu’un long fleuve tranquille, malheureusement la réalité est tout autre.
D’ailleurs, je crois que lorsqu’on fait le choix de marcher avec Dieu, les attaques de l’ennemi sont plus intenses et seule une foi inébranlable nous permet d’obtenir la victoire.
Il y aura toujours un évènement pour te rappeler que la situation n’est pas entièrement réglée. Mais si tu parviens à remplacer chaque rappel de ce type par une minute de prière adressée à celui qui a le pouvoir d’agir sur ta situation, tu verras que ta paix sera plus durable.
4. Agir comme si tout allait bien
Un autre verset que j’ai dû m’approprier c’est Hébreux 11.1 » …..La foi est la démonstration des choses qu’on ne voit pas »
Eh oui! la foi n’est pas juste une espérance, un sentiment mais surtout une action, une démonstration !
Une fois que tu as trouvé ta routine, que tu as entendu l’instruction de Dieu par rapport à ta situation, tu dois entrer en action.
Obéir à l’instruction et ensuite agir comme si tout allait bien.
Tu dois te comporter conformément à ce que tu espères. Ce n’est pas toujours facile mais tu dois t’efforcer de le faire le plus souvent possible et ensuite cela deviendra ton mode de fonctionnement.
Par exemple, moi je refusais de traiter mon fils différemment quand il n’était pas hospitalisé.
Je refusais de dire « sa maladie ». « sa » est un pronom possessif et je refusais de m’approprier cette maladie parce que je voulais absolument croire qu’un jour elle ne ferait plus partie de notre vie.
On m’appelait trop souvent pour le récupérer à l’école parce qu’il avait de la fièvre ou autre et un jour en colère j’ai dit au diable qu’il est un menteur et que je ne voulais plus jamais recevoir d’appel de l’école. Et je n’ai en effet plus reçu ce genre de coup de fil.
Je sais que ce n’est pas facile de demeurer ferme quand l’épreuve est forte et dure dans le temps mais, mon amie tu dois continuer d’espérer.
Je suis convaincue qu’un jour la lumière se fera voir car il n’existe aucune situation qui soit éternelle.
La semaine prochaine, si Dieu nous fait grâce, je te partagerai un autre verset que j’ai appris à repasser dans mon coeur pour résister.
D’ici là, je te souhaite une excellente semaine dans la paix.
Surtout, n’hésites pas à m’écrire en commentaire ou message privé si tu as des questions ou des sujets que tu voudrais qu’on aborde.
Shalom!
Paule G Kone

Mère, Epouse, Cadre de Banque et Femme au service de son Dieu, comme la plupart des gens, je n’ai pas été épargnée par la vie. J’ai connu et j’en connaîtrai sûrement d’autres, des temps d’épreuves dans divers domaines. J’étais parfois au bord du gouffre ne sachant vers qui me tourner. Dans ces moments de solitude, une seule chose ne m’a fait défaut : la grâce de Dieu.
C’est à cette lumière que je me suis accrochée pour traverser les tempêtes.
Aujourd’hui, j’ai décidé de regarder mes épreuves comme un gain et de les utiliser comme un moteur pour faire ce à quoi le christ nous appelle tous: Témoigner de sa grâce, soutenir, aimer…
Nous sommes en mission les unes auprès des autres!