Shalom les amis!
Wow ! Je réalise que je ne vous ai pas écrit depuis très très longtemps. J’espère en tous cas que tout va pour le mieux pour vous et vos familles.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager un de mes questionnements au sujet de l’offrande.
Depuis peu, j’ai entrepris de relire ma bible en commençant par le livre de la Genèse et j’en suis au chapitre 4 qui relate une histoire que nous connaissons tous, celle de Caïn et Abel.
C’est l’histoire du premier meurtre mais aussi celle de la première offrande.
Les versets 3 et 4 disent ceci : » Au bout de quelque temps, Caïn fit une offrande des produits de la terre à l’Eternel.
De son côté, Abel en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande,
mais pas sur Caïn et sur son offrande. »
Pourquoi Dieu avait-il eu un regard favorable sur l’ offrande d’Abel et pas sur celle de Caïn?
Était-ce la nature de l’offrande?
L’un avait donné des fruits de la terre qui entre temps avait été maudite ( Genèse 3) et l’autre du bétail.
Ou peut-être etait-ce la quantité ?
Caïn a offert « des » produits de sa récolte et Abel » les premiers nés » de son troupeau.
Les deux offrandes se valaient probablement d’un point de vue matériel. Elles étaient toutes les deux le fruit d’un dur labeur.
Cependant, je crois qu’alors que Caïn a fait son offrande pour respecter un protocole, une prescription, Abel était animé d’un réel désir de faire plaisir.
Il choisit avec soin les bêtes à offrir : les « premiers nés ».
Je ne suis pas bergère et je n’y connais pas grand chose aux animaux mais en tant que mère je connais le sentiment de fierté qu’on a pour son premier enfant !
Ou encore son premier emploi, l’accomplissement de plusieurs années d’études, notre entrée dans le monde des privilégiés.
Je comprend ici, qu’en offrant ses premiers nés, ces premiers accomplissements, c’est justement ce sentiment de fierté qu’Abel a voulu redonner à Dieu .
A mes yeux cela traduit 2 choses essentielles :
1. L’humilité
Abel a travaillé des mois probablement des années pour obtenir son bétail, il avait de quoi en être fier. Mais il était conscient de ce que même s’il avait du mérite, il n’y serait jamais parvenu sans la grâce et la faveur de Dieu.
2. L’Amour véritable pour Dieu:
Comme son frère, Abel a agit en conformité avec les us de l’époque où encore ce que leurs parents Adam et Eve leur avaient enseigné.
Mais je reste persuadée que pour Abel cet acte allait au-delà de l’obéissance. Il avait vraiment envie que le coeur de Dieu soit réjouit à la vue de son offrande. Un peu comme un amoureux qui cherche à gagner le cœur de sa bien-aimée.
Ce matin j’ai envie de nous poser cette question : Qu’est-ce qui nous pousse à donner ?
Les appels au don ? Le besoin ? La soif de posséder davantage ? L’habitude ?
Ou sommes nous motivés par l’amour que nous avons pour notre Dieu?
Sommes nous des Caïn ou plutôt des Abel ?
Des personnes qui donnent uniquement par obéissance ou des amoureux qui cherchent à gagner le cœur de leur Père céleste.
Pour ma part, j’ai souvent oscillé entre les deux.
Mais à présent, j’ai envie de n’être que Abel. Quoi que je possède ou réalise, c’est uniquement le fruit de la grâce d’un Dieu dont l’amour et la miséricorde sont sans limites.
Où que tu te situe aujourd’hui mon ami(e), je t’invite à te pencher sur ton coeur. Car « Quand bien même tu auras donné tous tes biens … si tu n’as pas l’amour…cela ne te sert à rien » 1 Corinthiens 3
Je crois fermement que Dieu est plus intéressé par le « comment » que par le » Combien » !
Je vous souhaite un excellent lundi de Pâques.
Que le Christ ressuscité renouvelle notre intelligence afin de comprendre ce qui importe vraiment à Dieu.
Shalom ! La paix dans vos maisons. 🙏
Mère, Epouse, Cadre de Banque et Femme au service de son Dieu, comme la plupart des gens, je n’ai pas été épargnée par la vie. J’ai connu et j’en connaîtrai sûrement d’autres, des temps d’épreuves dans divers domaines. J’étais parfois au bord du gouffre ne sachant vers qui me tourner. Dans ces moments de solitude, une seule chose ne m’a fait défaut : la grâce de Dieu.
C’est à cette lumière que je me suis accrochée pour traverser les tempêtes.
Aujourd’hui, j’ai décidé de regarder mes épreuves comme un gain et de les utiliser comme un moteur pour faire ce à quoi le christ nous appelle tous: Témoigner de sa grâce, soutenir, aimer…
Nous sommes en mission les unes auprès des autres!